Olivier Lapidus est un créateur pluridisciplinaire qui entretient une passion particulière pour les sujets liés aux nouvelles technologies. En 2021, il s’associe au groupe Lucibel, un acteur majeur de l’innovation LED, pour lancer le masque OVE, un produit révolutionnaire de soin cosmétique basé sur la photobiomodulation. Soucieux de proposer des solutions moins intrusives et respectueuses des spécificités de chaque type de peau, Olivier travaille pendant plus d’un an en étroite collaboration avec des ingénieurs, des chercheurs et des médecins pour concevoir un objet à la fois performant et élégant. Sa fille, Milla, devient son égérie le temps d’un clip, révélant ainsi le masque OVE au public. En fusionnant la mode, la santé et les technologies de pointe, ce designer repousse une fois de plus les limites de l’invention.

En juillet 2017, Olivier Lapidus lance la première maison de couture digitale, Création Olivier Lapidus. Il réinvente les salons de la haute couture traditionnelle en les remplaçant par des web-vidéos et des e-défilés. Ce nouveau concept de luxe offre un regard privilégié sur les ateliers, le savoir-faire et l’univers du couturier, dévoilant bientôt les propositions “e-couture” d’Olivier Lapidus, accompagnées de précieux éclairages sur ses secrets de fabrication. Mis à jour chaque saison et tout au long de l’année, ce site devient le rendez-vous incontournable des femmes passionnées d’élégance et d’artisanat d’exception, offrant l’instantanéité du “see now, buy now”.

Le père d’Olivier, Ted, devient l’un des créateurs emblématiques des années 70, tandis que sa mère, Véronique Zuber, actrice et mannequin, est élue Miss France en 1955. Olivier hérite de leur passion commune pour le cinéma et la haute couture. Après avoir suivi une formation en prépa (hypokhâgne), il obtient son diplôme de l’École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne. Il fait ses débuts chez Balmain Homme, puis crée des collections distribuées dans 350 magasins du groupe Miki au Japon. En 1989, il est sollicité pour prendre la direction artistique de la Maison de Couture fondée par son père, où il reste jusqu’en 2000 avant de prendre son indépendance.

Précurseur et polyvalent, Olivier Lapidus est l’un des rares créateurs à avoir été récompensé du prestigieux Dé d’Or de la couture parisienne en 1994, et à avoir mis son savoir-faire au service de l’industrie. En parallèle de ses créations de prestige, le couturier collabore ponctuellement avec de grands groupes de distribution pour créer des gammes plus accessibles dans les domaines du design, du prêt-à-porter masculin, des accessoires et des robes de mariée. En 2017, il est nommé directeur artistique de la plus ancienne maison de couture parisienne : Lanvin.

Au fil de ses collections de haute couture, Olivier Lapidus allie métiers d’art et innovation, devenant un précurseur de la “fashion-tech”. Ses créations novatrices, telles que des robes en fibres de fruits, des broderies hologrammes et des vestes communicantes, ont conduit à des brevets et découvertes uniques. Son exploration entre traditions séculaires et recherche expérimentale ouvre de nouvelles possibilités, comme les textiles micro-encapsulés parfumés et les dentelles hi-tech fractales. Sa première robe de mariée lumineuse a même donné naissance aux jacquards de fibres optiques. Aujourd’hui, l’entreprise “Brochier Technologies” développe ces textiles lumineux dans divers domaines. Olivier Lapidus a également travaillé en Chine, donnant des conférences et concevant des uniformes, avant de revenir en Europe et de réaliser de multiples projets créatifs, du mobilier à la décoration.

” Lors d’une confidence ensoleillée mes parents m’ont appris que j’avais été conçu à Juan-Les-Pins … Je n’ai pas pu obtenir le numéro de la chambre (!!) mais je connais le nom de l’hôtel : « L’Alpe d’Huez », un village haut perché dans les années 60 où André Quintin, un amour d’homme, avait fondé l’hôtel « La Ménandière » qu’il animait l’hiver.

Ma mère portait de grands chapeaux avec lesquels elle posait parfois pour des Maisons de Couture, nous allions souvent à Cannes et mes premiers souvenirs méditerranéens sont peuplés de capelines dont les larges bords dispersaient, comme des ailes de papillons, des parfums d’été et d’Ambre Solaire…”

” Devenu adolescent, Cannes fut pour nous une seconde ville d’adoption, ma tante Claudia (qui épousât le frère de Ted, Bernard) venait me chercher dans ma pension parisienne avec un ou deux billets de 5 Francs tout neufs si j’avais « bien travaillé » et nous quittions le quartier du Panthéon pour la Croisette. Ma vie d’ado était rythmée par les ouvertures de magasins, celui de Cannes était en métal comme ma chambre rue Pasteur et Port-Grimaud ressemblait à un bateau posé sur le port … Les voiliers passaient devant la boutique, c’était l’époque où les mannequins souriaient dans les défilés et les gens se disaient bonjour sans se connaitre. “

Le 8 juin 1973 à Cannes Charles Aznavour laissait cette dédicace à Ted : « Nous avons eu du bon temps »… il ajoutait « dans le texte » peut-être comme une référence aux « Bons moments » de sa chanson avec une pointe de nostalgie :

Il faut se dire en se quittant
Nous avons eu pour quelque temps
Des bons, des bons moments
Les bons moments

” Mon père et moi immergés dans les reflets métalliques de la boutique …”